Trilogie: De Fil en Aiguille
Tome 1 : Piquée à Vif ( dans les coulisses d'une dominatrice ):
Disponible à la vente sur:
» Diane Killer est une des figures de proue du BDSM français. Elle est engagée dans de multiples activités : dominatrice professionnelle, performeuse scénique, needleplay artiste, formatrice, créatrice de mode, chroniqueuse radio et conférencière. Depuis très longtemps, elle a eu besoin d’écrire pour laisser ressortir toutes ses émotions. De Fil en Aiguilles est son premier roman d’une trilogie à suivre.
Bouleversant témoignage d’une dominatrice, mais avant tout d’une femme, qui se met totalement à nue en nous exposant ses souvenirs et ses émotions les plus intimes. Tout au long de ce roman, Diane nous raconte l’histoire déchirante d’une femme amoureuse et cruellement trahie, puis le long cheminement qui l’a conduite à devenir une spécialiste reconnue internationalement de la pratique des aiguilles. Tout au long d’anecdotes croustillantes, elle nous fait partager ses rencontres avec les personnes l’ayant le plus marquée durant son parcours, mais également ses désillusions devant les comportements souvent détestables, voire brutaux, vis-à-vis des femmes de sa condition. Ce livre est avant tout un témoignage rempli d’humanité qui laissera peu de Lecteurs indifférents. »
Tome 2 : Ces hommes en rouge en noir:
prévu pour cet Hiver 2024
Etrait : » Voici le grand spectacle de l’humanité, le grand bordel du singulier et l’étendue de la diversité. Voici cent portraits d’hommes « en rouge et noir ». Tous ces hommes que j’ai côtoyés, souvent, régulièrement, ponctuellement. Des hommes fascinants, des hommes touchants, des hommes percutants, fragiles, doux, beaux, petits, gros, maigres, en bonne santé ou abîmés. Des hommes de tous les univers, de toutes les sphères, des hommes secrets qui ici se jouent des règles. Des hommes que j’ai aimés, que j’ai décortiqués, que j’ai pratiqués au corps et au sentiment. Des hommes que j’honore, que j’applaudis et félicite. Des hommes que vous connaissez mais sous un autre angle. Des hommes comme on en voit partout et que l’on ne soupçonne de rien, que l’on n’imagine pas dans la posture soumise. Pourtant ils s’y livrent, ils s’y recueillent, s’y retrouvent et bien souvent s’y confessent.
Des portraits hauts en couleurs, drôles, étonnants et déroutants. Des François, des Pierre, des Robert, des Julien. Tous sous leur nom d’emprunt, leur deuxième moi, leur identité viscérale qui a l’abri des regards cherchent leurs limites, leur lâcher prise, leur divine maïeutique. L’humain se tord, se cherche ailleurs, il se découvre, il se met à poil. Littéralement, complètement, physiquement. L’autre ici reste anonyme, seul son témoignage, son profil, son intime extrémité est exposée. Ici j’apprends l’autre, je le regarde évoluer, je le laisse s’exprimer, je lui renvoie son urgence, son besoin, sa tendresse.
Ils sont l’essentiel de mon métier et me l’ont chacun appris sur ces longues années. C’est un apprentissage mutuel, en effet miroir du vivant, du palpable, à la recherche ultime du premier sens. L’amour infini que j’ai vu dans leur besoin de reconnaissance et l’importance d’exister dans ces moments hors du temps, dans ces lieux nommés donjons, ne faisaient qu’écho à mes propres recherches personnelles. Cette danse sauvage où l’autre se livre en murmure, où il se dévoile par mirage et nous tend sa confidence comme une rose épineuse. A moi de ne pas m’y piquer, me blesser au contact, d’apprendre à toucher uniquement les pétales. L’homme qui explore sa romance contradictoire en se violentant, en se coupant, en se torturant me tend la fleur de la beauté et de la douleur. Je compose avec lui et pour lui cet instant suspendu et révélateur. En quête de sens et d’existence. «